Lors de la prise de vu

En numérique, tout est possible ou presque. Toutefois, sur le terrain, on ne peut pas penser à tous les réglages permis. Sinon on oublie de cadrer! Voilà donc un petit résumé des fonctions essentielles avec nos conseils d’utilisation au cas par cas.

Taille d’image et enregistrement

C’est là le grand bouleversement induit par le numérique: il faut décider dès la prise de vue de la destination finale de son image. En effet, il est impossible de tout enregistrer en qualité optimale (Raw ou Tiff) même si les cartes mémoires baissent de prix. Il faut donc savoir gérer sa carte mémoire.
Pour cela, nous vous conseillons de toujours garder le nombre maximal de pixels (c’est la taille d’image). Sans interpolation. Si vous avez acheté un 4 MP, ce n’est pas pour en utiliser 2 ! En règle générale, il vaut mieux jouer sur le format d’enregistrement et notamment sur le Jpeg. L’idéal, si c’est possible, est de rester en Jpeg Haute Qualité. Le Jpeg est certes un format destructeur, mais en qualité maximale, tous les bons appareils rendent cette destruction invisible à l’œil. On repassera en Tiff sur l’ordinateur pour les retouches cosmétiques.

Le choix de la sensibilité

On l’a vu en page précédente : en numérique on a conservé la même échelle ISO pour indiquer la sensibilité. Avec les mêmes incidences: quand on double la sensibilité, on double la vitesse d’obturation ou on peut fermer son diaphragme d’un cran supplémentaire (moins utile en numérique). Mais il existe une différence fondamentale: on peut changer de sensibilité à chaque vue ! En voyage, vous photographiez une église de l’extérieur à 100 ISO, vous entrez et vous basculez en 400 voire 800 ISO pour cadrer une sculpture. Il va donc falloir prendre l’habitude de jongler avec les ISO Et c’est pourquoi les reflex doivent proposer cette fonction directement sans passer par le menu déroulant de l’écran ACL arrière. Attention toutefois, on vous rappelle qu’il n’y a rien de magique là-dedans et plus on monte en sensibilité, moins l’image est bonne!

La balance couleur

balance des couleurs

Décidément la photo numérique se rapproche de la vidéo, car cette fonction est bien connue des vidéastes. On le sait, le rendu des couleurs est dépendant du type d’éclairage. En film, les ampoules tungstènes procurent des dominantes orangées et les tubes fluorescents des colorations vertes. Notre œil fait la conversion automatique et… l’appareil photo numérique aussi grâce à sa « White Balance » automatique. Ce ne sera pas aussi parfait que la liaison œil-cerveau, mais on peut faire confiance à son boîtier numérique dans 90 % des cas. Les photographes pointilleux effectueront un étalonnage manuel à chaque occasion délicate (ça prend 2 secondes), mais ceux qui ne veulent pas trop s’encombrer l’esprit peuvent laisser le mode « White Balance » en auto. Autant il faut désactiver les « ISO auto », autant pour l’exposition et la « WB », les pilotages automatiques de votre appareil sont fiables.

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