Des prêts à la consommation compétitifs

S’affranchir des banques pour obtenir à moindre coût un crédit à la consommation, une gageure ? Grâce à la plateforme Internet Prêt d’Union, www.pret-d’union.fr, les ménages à la recherche d’un prêt à la consommation et les particuliers investisseurs sont mis en relation tout en se passant de l’intervention des banques.
Principaux atouts, selon Charles Egly, président du directoire de Prêt d’Union : « Pour les emprunteurs, les taux compétitifs des prêt proposés – au maximum 19.500€, sur cinq ans -, inférieurs en moyenne de 1à 1,5% par rapport au marché, et pour les prêteurs, des taux de rémunération attrayants, actuellement jusqu’à 6,5% brut par an sur cinq ans. » Quant aux risques d’incidents de paiement considérables qu’engendrent, en général, les prêts entre particuliers, Prêt d’Union se veut rassurant en invoquant son statut d’établissement de crédit et sa politique de sélection un peu plus stricte des emprunteurs que ses concurrents.

Votre bourse en direct, nouvelle appli Ipad

Investir-Le Journal des Finances innove encore en lançant sa nouvelle application iPad, accessible à partir de l’App Store d’Apple. Avec ce nouveau produit, également disponible pour l’iPhone ou pour tout autre smartphone Android, vous disposez d’un tableau de bord complet pour suivre la Bourse en temps réel. Dès l’accueil, vous accédez aux cotations et graphiques des indices, au fil des dernières informations et conseils de la rédaction.

iPad

Auprès vous être connecté avec vos codes habituels, créez, retrouvez ou modifiez en direct vos portefeuille et listes de valeurs ainsi que les alertes sur les entreprises que vous suivez en particulier. Exclusif : ces données sont totalement synchronisées, que vous utilisez l’iPad, l’iPhone ou notre site Internet. Vous accédez par ailleurs, grâce au moteur de recherche situé en haut à droite de tout écran, aux fiches valeurs détaillées (cours, graphique, carnet d’ordres, consensus, conseil, actualités). Parmi les autres fonctionnalités, votre espace personnalisé plus détaillé, les devises (convertisseur en prime…) et les cours des matières premières.

Encore des astuces pour la prise de vue

Après la prise de vue

prise de vue photoAvant, seuls les fans du labo s’occupaient de la « post-production », En numérique, chacun doit se préoccuper des questions de transferts, de formats, de conservation. Les possibilités sont plus nombreuses, mais les obligations et les soucis, aussi!

Le passage par l’ordinateur

Quand un photographe numérique rentre chez lui, le travail n’est pas fini. Il va devoir décharger ses cartes mémoire, ranger et indexer ses images. Mais surtout, pour un usage professionnel ou tout simplement « créatif », il va devoir dupliquer sa photo et créer deux dossiers: l’un avec les images brutes déchargées restera intact. Dans l’autre, il va commencer par une visualisation rapide. Puis il va ouvrir chaque fichier pour juger de l’intérêt et de la qualité de sa photo. La poubelle va accueillir les images jugées ratées. Pour les autres, il va contrôler les niveaux (le fameux histogramme), vérifier la colorimétrie et éventuellement agir sur le filtre « accentuation » pour doper la netteté apparente. Puis il va s’agir de peaufiner son recadrage, de choisir une taille d’image et une résolution avant de renommer le fichier…

Stockage et archivage

Après vient le temps de l’archivage. A chacun sa logique de rangement, mais le numérique demande plus de rigueur que la fameuse boîte à chaussures qui recueillait vos pochettes de négatifs. En effet, le disque dur de votre ordinateur ne peut conserver toutes vos photos. Et de plus, ce n’est pas prudent de mettre tous ses œufs dans le même papier. La meilleure solution actuelle consiste à graver des CD. Chaque fois, faites un duplicata. Un CD sera conservé intact dans la bibliothèque, l’autre sera utilisé régulièrement. Chaque CD doit avoir une jaquette et un index avec une vignette des photos présentes. Sinon, ce sera l’enfer pour retrouver une photo. Le souci n° 1 est ensuite que le CD n’est pas éternel. Ni les lecteurs de CD. 11 faut donc déjà savoir qu’un jour vous devrez copier tous vos CD sur un autre support:
DVD 4,7 Go ou peut-être directement sur DVD Blu-Ray double couche (47 Go) à moins que l’AOD l’emporte (30 à 40 Go par disque). Affaire à suivre … Ce qui est certain, c’est que vos petits-enfants ne pourront pas, dans cinquante ans, ouvrir vos CD actuels!

De la VHS au DVD : un parcours extraordinaire

BetamaxAvec la mise en marché des cassettes vidéo Betamax, Sony a aussi sorti dans les années 80 des cassettes format VHS. Ainsi, depuis la magnétoscope VHS a vu aussi le jour et a connu un essor fulgurant car les gens étaient ravi d’avoir enfin l’occasion d’enregistrer enfin ses films préférés.

Les différentes étapes gravies par le VHS

Au tout début des années 70, les japonais ont longuement travaillé sur la réalisation des cassettes vidéo home system. Pour les inventeurs de JVC, c’étaient une véritable prouesse technique car enfin il existe une nouvelle norme pour les vidéos. En parallèle avec ce projet japonais, Sony a aussi crée sa propre marque nommé Betamax. Il faut reconnaitre qu’avec ce premier type de cassettes, le problème d’audio était plus que palpable puisqu’elles fonctionnent en son mono.
Ensuite avec l’évolution des recherches et surtout le soif de savoir des japonais et américains, durant les années 70, 3 constructeurs ont vu le jour et tentent d’imposer chacun leur marque. Ainsi, Sony continue d’ajuster son Betamax , JVC ajuste son VHS et aussi Philips crée son V2000. Parmi ces 3 format, Betamax attraie plus les gens grâce à la qualité de l’image qu’il offre. Face à la notoriété de la cassette de Sony, Philips a abandonné en pleine route. De plus il a connu quelques problèmes techniques. Mais pourquoi la cassette VHS a connu un tel essor ?
Leur secret se réside dans le fait qu’elle a une durée d’enregistrement plus qu’intéressant pour les utilisateurs. Ce type de cassette était très adapté pour enregistrer les films de longue durée mais également pour copier VHS DVD afin de conserver ses souvenirs pour longtemps car il faut savoir qu’elles se détériorent petit à petit.

magnetoscope

Et puis quand la magnétoscope apparat au grand jour, la question du droit d’auteur se posait finalement et sème la discorde entre les inventeurs. Mais le problème avec l’industrie du cinéma était encore plus que rude car la bataille juridique commençait. Devant le problème, Universal et Walt Disney étaient la partie contre de Sony avec son Betamax. A la fin d’une longue bataille juridique, Sony sorta vainqueur car il est devenu permis à toutes personnes d’enregistrer une émission en 1984. De son coté, les films commencèrent à être distribuer sur les marchés et c’est cela qui a apaisé l’industrie du cinéma car les cassettes leurs font faire des bénéfices.
Ce qui est fort désolant dans l’histoire des cassettes et du magnétoscope c’est qu’elles ont connus un fin malheureux pas comme les films qui sont sur leurs bandes. Il faut reconnaitre que les VHS ont vraiment occupé une grande place dans la vie quotidienne de tout le monde jusqu’en 2000 juste avant l’apparition des DVD. Je vous le rappelle, il est très important si on veut garder ses cassettes VHS et HI8 de faire numeriser vhs ou même VHS-C !  Et la vente et l’appréciation des magnétoscopes s’est détériorée au fur et à mesure que le quotta du DVD monte pour dépasser en 2003 la ventes des magnétoscopes.

L’arrivée du Canon EOS 300D

Le Canon EOS 300D est la star du moment. L’annonce de son prix a créé un véritable « trou d’air » sur le marché, chacun cherchant à ajuster son tarif par rapport au 1 200 € de ce reflex 6 MP.

La qualité d’image est !

Canon EOS 300D Abondamment analysé, testé et re-testé dans nos deux précédents articles, l’EOS 300D s’est remarquablement bien comporté entre les mains de nos différents testeurs. Tous sont unanimes pour reconnaître qu’il ne s’agit pas d’un modèle au rabais mais bien d’un « vrai » reflex d’entrée de gamme, capable selon les besoins d’épauler un appareil pro ou d’initier un utilisateur à l’univers digital.
Le premier point fort de l’EOS 300D est son capteur CMOS 6 MP, le même que celui de son « frère ainé » l’EOS 10D. Comme par ailleurs, la même technologie du processeur Digic est implantée sur les deux boîtiers, les résultats en termes de qualité d’image sont tout à fait comparables entre ces deux modèles. Autrement dit, l’EOS 300D vous donnera des fichiers images irréprochables à 100 et 200 ISO, aptes à être agrandis jusqu’au A3. A 400 ISO, selon les sujets, le « bruit » (ce grain numérique) pourra être visible ou pas. Comme en argentique, où la granulation visible dépend de la luminosité ambiante (un même mm 800 lSO paraîtra « fin » par temps gris et « granuleux » dans un contre-jour enso-leîl1é). Quant aux sensibilités supérieures (800 et 1 600 ISO), on les réservera à des situations extrêmes ou à des recherches esthétiques « pictorialistes ». Il ne faut toutefois pas oublier que le capteur {et son processeur) ne fait pas tout. Si votre image est sous-exposée ou si vous avez mal choisi le couple vitesse-diaph, votre photo sera tout autant ratée qu’avec un appareil argentique ! Et c’est là où le Canon EOS 300D montre quelques limites. En effet, les divers choix « experts » sont cadenassés dans des programmes assistés. La mesure centrale n’existe qu’en exposition manuelle. La cadence rafale n’est accessible qu’en mode « sport ». La mémorisation de l’exposition est inactive en dehors des modes d’exposition experts (Av, Tv, P, M). Mêmes limites en AF où c’est l’appareil lui-même qui, selon le mode d’exposition choisi, (et éventuellement le sujet cadré) va donner la priorité au déclenchement ou à la mise au point. Autrement dit, sur le plan des fonctionnalités l’EOS 300D est destiné aux adeptes du pilotage automatique.

Un concept séduisant

Au niveau de la construction du boîtier et des finitions, les avis sont partagés. C’est un modèle « plastique », très amateur. Mais ceci dit les finitions sont soignées, les touches bien espacées et les différentes fonctions clairement identifiées. Seul défaut, hélas classique: le viseur.
Autre avantage, un 18-55 mm f : 3,5-5,6 a été conçu exclusivement pour lui (il est incompatible avec l’EOS 10D et tout autre EOS). Vendu seulement 130 € de plus, ce zoom permet de disposer d’un transstandard basique à bon prix. Car le problème de la conversion de focale (x1,6) reste le casse-tête n°1 pour les amateurs de grands angles. Sans être un foudre de guerre, ce 18¬55 mm « correct » représente la cerise sur le gâteau qui fait de cet EOS le meilleur rapport qualité-prix pour découvrir le numérique de qualité.

Les trackers en replication synthétique sont-ils dangereux ?

La découverte de la fraude de 2,3 milliards de dollars réalisée par Kweku Adoboli, courtier de la salle de marchés Delta One de UBS à Londres, relance une polémique sur l’utilisation des produits dérivés. Deux promoteurs réagissent à la remise en cause des ETF.

NON

orLes ETF connaissent un succès grandissant partout dans le monde. Lyxor, filiale du groupe Société Générale, a lancé son premier ETF en 2001. Les ETF de Lyxor représentent plus de 75% des volumes échangés à la Bourse de Paris.
Le succès de ces produits, auprès des institutionnels et des particuliers, est un gage de leur utilité. Leur négociation en Bourse, comme une action, et leur liquidité sont appréciées des investisseurs qui bénéficient d’une exécution quasi instantanée. Les ETF de lyxor sont des produits d’investissement sûrs et transparents, conformes à la directive OPCVM. Lyxor utilise pour tous ses ETF la méthode de réplication dite « synthétique ». Celle-ci consiste à acheter un panier de titres de même nature que celle de l’indice répliqué – par exemple d’actions pour un indice actions – puis à conclure un contrat d’échange (on parle de swap) avec une contrepartie bancaire. Cette technique garantit à l’investisseur une réplication parfaite de l’indice que la banque contrepartie swap s’engage à verser. Certains pointent du doigt cette technique, souvent par méconnaissance, et soulignent le risque de défaut de la banque contrepartie. C’est oublier que, réglementairement, la société de gestion doit veiller à ce que ce risque soit limité à 10% au maximum de la valeur de tous les actifs détenus par le fonds. Et que, en pratique, Lyxor applique des règles de gestion quotidiennes encore plus prudentes pour maintenir ce risque proche de 0%. Enfin, c’est omettre que les ETF en réplication physique prêtent souvent les titres détenus afin d’optimiser leur gestion, ce qui implique aussi risque de contrepartie.
La transparence est complète sur les ETF de Lyxor : nous publions chaque jour sur Internet la liste des titres détenus par chaque tracker, la valeur résiduelle et les contreparties du swap (Société Générale pour ce qui nous concerne). En conclusion, rappelons que les ETF sont des outils permettant un accès facile et à moindres coûts à toutes les classes d’actifs. Pour un particulier, c’est la possibilité de diversifier simplement son portefeuille. La véritable question qui se pose à l’investisseur est celle du choix du bon indice, celui qui délivrera l’exposition recherchée.

OUI

Nous ne voyons pas l’intérêt systématique de la réplication synthétique. Au contraire, dans un ETF investi en titres physiques, la simplicité domaine. Un ETF qui réplique l’Eurostoxx 50 est simplement investi dans les cinquante actions de l’indice.
C’est plus naturel et surtout cela n’introduit pas de risque de contrepartie, contrairement au swap. En termes de transparence et de visibilité, le physique est largement préférable. Autre avantage de la réplication physique, pour les fonds traditionnels comme pour les ETF, elle permet de bénéficier des revenus éventuels du prêt de titres. Chez iShares, nous réinjections dans l’ETF 60% des revenus générés, ce qui allège d’autant leurs frais de gestion et produit des écarts de performance très faibles par rapport à l’indice, au plus grand bénéfice du client.
Toutefois, il est concevable qu’un ETF fasse courir un risque de contrepartie s’il donne accès à un indice inaccessible avec des titres physiques cotés, par exemple des matières premières, ou procure un avantage fiscal. Tel est le cas des ETF d’actions internationales éligible au PEA : lorsqu’un investisseur en achète, face au risque de contrepartie, il peut bénéficier de la niche fiscale du PEA. Dès lors, chaque investisseur doit juger si la rémunération obtenue compense le risque de contrepartie de l’ETF synthétique. En revanche, je ne vois pas l’intérêt d’une réplication synthétique pour gérer des ETF obligataires, notamment ceux qui ne comportent que dix à quinze émissions et sont donc facilement gérables avec les titres physiques. Nous militons pour une meilleure transparence de la classification des ETP : indiquer s’il s’agit d’un ETF, d’un ETC ou d’un ETN. Il faudrait de plus que les promoteurs précisent le mode de gestion de leurs ETF afin que chaque investisseur puisse choisir son risque. Nous nous interrogeons aussi sur les produits à effet de levier et produits inverses car ce ne sont plus réellement des produits de placement à conserver longtemps en fond de portefeuille. Ces ETF sont des produits compliqués, au fonctionnement peu compréhensible. Un incident sur ces produits nuirait à l’image des ETF traditionnels et moins compliqués.

A la recherche de la valeur refuge

« Désormais la fuite vers la qualité ressemble plutôt à une fuite en avant. »

La valeur refuge, c’est le nouveau Graal de l’épargnant ! Même dans le monde de la finance, la politique de précaution fait de plus en plus d’adeptes. Le but n’est plus d’arbitrer sur les actifs les plus rentables, mais sur ceux qui présentent le moins de risques. Ce sentiment d’inquiétude se traduit par une appétence pour l’or. La relique barbare fait de nouveau consensus lorsque la météo annonce un avis de tempête. L’or, actif stérile car dénué de rendement, approche donc de ses plus hauts. On peut trouver mieux comme refuge car le métal jaune, actuellement fortement valorisé, est susceptible de subir un retournement de tendance, donc de vous infliger une perte en capital.

Deuxième actif refuge, la pierre. Son succès est d’autant plus éclatant que l’immobilier est assorti d’une valeur d’usage. Mais là aussi, la vigueur de la demande a gonflé les prix et les perspectives de plus-values s’éloignent à un rythme accéléré parla hausse de leur régime de taxation. Reste en lot de consolation un rendement qui s’amenuise.

Dernière cartouche des investisseurs en quête de sécurité : l’emprunt d’Etat. Quel est jusqu’à présent dans nos pays développés le débiteur considéré comme le plus sûr ? L’Etat évidemment, car doté du pouvoir de lever l’impôt, il dispose de ressources récurrentes et illimitées… Ça, c’est la théorie, car en usant sans modération du levier de la dette, les gouvernements ont faussé la machine. Même en France, la référence ultime, le sacro-saint emprunt d’Etat, devient un actif comme un autre. Symbole de ce retournement à 180 degrés, l’OAT 01ans dépasse la barre des 3.50%. Contrairement, cela signifie que les prêteurs exigent aujourd’hui de la France une rémunération attrayante, sans quoi ils iront placer leur argent sur des titres plus solides ; en Allemagne par exemple quitte à se contenter d’un taux inférieur à 2%.

Les repères habituels sont balayés par le tsunami de la crise. Désormais la fuite vers la qualité ressemble plutôt à une fuite en avant. A force d’occulter les signaux d’alerte désormais émis par les actifs « refuges », l’épargnant peut faire des choix allant à l’encontre de ses objectifs. C’est pour cette raison que dans notre Guide des placements 2012, nous avons accordé une place particulière à l’évaluation du risque qui figure en tête de nos fiches. L’échelle va de 1 à 10. La note sévère attribuée à certains actifs réputés comme refuges traduit notre inquiétude sur leur capacité à préserver votre capital. D’autres à l’inverse, largement décotés, nous paraissent moins dangereux que ne le laisse présager leur réputation et un parcours assez chaotique.

economie allemande

Aujourd’hui, faire preuve de prudence, c’est faire preuve de discernement et ne pas se jeter aveuglément sur les placements qui ont fait les beaux jours de la décennie précédente. Et si la nouvelle valeur d’avenir, faute de s’ériger en valeur refuge, se situait du côté des actions ?

Mes infos & astuces pour une bonne photo

Lors de la prise de vu

En numérique, tout est possible ou presque. Toutefois, sur le terrain, on ne peut pas penser à tous les réglages permis. Sinon on oublie de cadrer! Voilà donc un petit résumé des fonctions essentielles avec nos conseils d’utilisation au cas par cas.

Taille d’image et enregistrement

C’est là le grand bouleversement induit par le numérique: il faut décider dès la prise de vue de la destination finale de son image. En effet, il est impossible de tout enregistrer en qualité optimale (Raw ou Tiff) même si les cartes mémoires baissent de prix. Il faut donc savoir gérer sa carte mémoire.
Pour cela, nous vous conseillons de toujours garder le nombre maximal de pixels (c’est la taille d’image). Sans interpolation. Si vous avez acheté un 4 MP, ce n’est pas pour en utiliser 2 ! En règle générale, il vaut mieux jouer sur le format d’enregistrement et notamment sur le Jpeg. L’idéal, si c’est possible, est de rester en Jpeg Haute Qualité. Le Jpeg est certes un format destructeur, mais en qualité maximale, tous les bons appareils rendent cette destruction invisible à l’œil. On repassera en Tiff sur l’ordinateur pour les retouches cosmétiques.

Le choix de la sensibilité

On l’a vu en page précédente : en numérique on a conservé la même échelle ISO pour indiquer la sensibilité. Avec les mêmes incidences: quand on double la sensibilité, on double la vitesse d’obturation ou on peut fermer son diaphragme d’un cran supplémentaire (moins utile en numérique). Mais il existe une différence fondamentale: on peut changer de sensibilité à chaque vue ! En voyage, vous photographiez une église de l’extérieur à 100 ISO, vous entrez et vous basculez en 400 voire 800 ISO pour cadrer une sculpture. Il va donc falloir prendre l’habitude de jongler avec les ISO Et c’est pourquoi les reflex doivent proposer cette fonction directement sans passer par le menu déroulant de l’écran ACL arrière. Attention toutefois, on vous rappelle qu’il n’y a rien de magique là-dedans et plus on monte en sensibilité, moins l’image est bonne!

La balance couleur

balance des couleurs

Décidément la photo numérique se rapproche de la vidéo, car cette fonction est bien connue des vidéastes. On le sait, le rendu des couleurs est dépendant du type d’éclairage. En film, les ampoules tungstènes procurent des dominantes orangées et les tubes fluorescents des colorations vertes. Notre œil fait la conversion automatique et… l’appareil photo numérique aussi grâce à sa « White Balance » automatique. Ce ne sera pas aussi parfait que la liaison œil-cerveau, mais on peut faire confiance à son boîtier numérique dans 90 % des cas. Les photographes pointilleux effectueront un étalonnage manuel à chaque occasion délicate (ça prend 2 secondes), mais ceux qui ne veulent pas trop s’encombrer l’esprit peuvent laisser le mode « White Balance » en auto. Autant il faut désactiver les « ISO auto », autant pour l’exposition et la « WB », les pilotages automatiques de votre appareil sont fiables.

Orléans, la guerre hors champs

Les 4e Rencontres photographiques d’Orléans se proposent d’explorer line approche différente de la guerre, à travers le questionnement même de sa représentation. Vous pourrez suivre des débats animés par Christian Gattinoni, des projections photographiques thématiques, avec comme temps fort la soirée Tchétchénie présentée par Stanley Greene de l’agence Vu. Cet événement annonce également l’ouverture du mois du film documentaire réunissant à la fois des « stars » du genre (Chris Marker, Jean-Luc Godard, Danielle Arbid, Radovan Tadic) et des auteurs moins connus. A ne pas rater la projection du film d’Ingmar Bergman, La honte, le 21 novembre à 20 h 30.
Bien entendu, line dizaine d’expositions photographiques ponctuent les lieux, dont une installation de Jacqueline Salmon qui s’interroge plastiquement sur « Quelles sont nos erreurs 7 » en suspendant sous la verrière d’un couloir des images télévisées du dernier demi-siècle de conflit, reproduites sur calque. FazaI Sheikh, Bruno Sauley, Tuôl SIeng, et bien d’autres photographes exposeront aussi leurs travaux photographiques durant ces Rencontres qui promettent d’être riches en émotion.

Ce qui va changer en 2014

Ordinateur obligatoire !

pc portableNe vous laissez pas abuser par des « mauvais » conseils! Si on veut faire de la photo numérique, il faut disposer d’un ordinateur. Ce n’est pas nécessaire d’être un pro de la souris, mais sans PC ou Mac, votre vie numérique va être un cauchemar! Déjà vous ne pourrez pas parfois imprimer le mode d’emploi (en Pd!) de votre appareil. Ensuite vous ne pourrez pas sélectionner avec précision vos images (l’écran arrière est insuffisant). Enfin et surtout, vous aurez des problèmes de stockage et d’archivage de toutes vos photos. Certes désormais, on peut imprimer en direct sans ordinateur, mais cette relation directe n’est qu’un des maillons de la chaîne. En revanche, au début vous pouvez vous contenter des logiciels offerts avec votre appareil photo. Il ne sert à rien d’investir 1 000 € dans Photoshop « pro » quand vous avez « Eléments » gratuitement.

Les viseurs électroniques

En plus des compacts et des reflex « classiques », il existe en numérique une nouvelle race d’appareils: les bridge-camera à viseur EVF (ou « électronique »). Avec eux, on met comme d’habitude l’œil à l’oculaire, mais on ne découvre pas une visée directe: on voit un amas de scintillement plus ou moins proche de la réalité. En effet, ce viseur « interne » est, lui aussi, constitué de cristaux liquides. Les possesseurs de caméscopes sont en général habitués à ces visées « brouillées ». Nous, nous ne le sommes pas… Ces viseurs électroniques sont plus faciles à fabriquer (et moins chers !) qu’une vraie chambre reflex. De plus, ils permettent d’installer des zooms sur puissants stabilisés type 35-420 mm. Ils vont devenir de plus en plus fréquents sur les appareils photo. Et on le regrette très vivement. Mais cette visée EVF ne gêne pas tout le monde. A chacun donc d’essayer pour se faire sa propre opinion.

Les connexions et alimentations

Quand vous allez déballer votre compact numérique, vous allez découvrir un petit bloc de la taille d’une carte de crédit (c’est l’appareil photo !) et un amoncellement de câbles, chargeurs et autres prises. C’est que le numérique ne peut pas fonctionner avec des piles classiques (ou alors seulement 30 minutes). Ni même bien sûr sans pile!
Il faut donc penser à recharger les batteries (qui s’usent avec le temps), à emporter avec soi le chargeur (et la prise compatible si on va aux antipodes) sans oublier le câble USB pour transférer les photos vers un disque dur externe ou un ordinateur portable. Certes, ce n’est qu’une habitude à prendre et encore une fois les vidé as tes ont toujours été obligés de s’y plier. Mais avant de revendre son reflex « à film » (où deux « petites » CR2 tiendront toutes les vacances), il est peut-être bon de le savoir. En revanche, les cartes mémoire prennent moins de place que les films.