En numérique, certains mélangent tout alors que d’autres (une minorité !) jonglent avec les pixels, les résolutions et les compressions. Entre ces deux extrêmes, se trouvent la majorité des photographes. Tentés par le numérique, ils restent hésitants devant les nouvelles habitudes à acquérir. Nous avons conçu ce dossier d’introduction pour eux. Sans revenir sur les évidences (en digital on peut effacer les photos ratées) et sans se perdre dans les hautes sphères informatiques, voilà un survol pédagogique des différences argentique-numérique avant/pendant et après la prise de vue.

Le choix du matériel

matériel photo

En numérique on retrouve la même alternative pour choisir son type d’appareil: compact ou reflex ? Petit rappel : sur un compact, le viseur n’est pas relié directement à l’objectif. Sur un reflex, oui: un miroir renvoie l’image captée par l’objectif vers Je viseur. Quand on déclenche, ce miroir s’escamote (d’où le bruit) pour permettre à la lumière d’atteindre directement la surface sensible. Sur un compact numérique, l’obturateur et le diaphragme ne font qu’un. La même puce doit tout gérer: l’AF, l’exposition, plus les fonctions digitales. Résultat: les compacts ne permettent pas des déclenchements rapides et répétés. Ils ont toutefois l’avantage d’ouvrir un nouveau champ photographique avec des perspectives originales. Ils sont donc un outil complémentaire. Mais pour retrouver les « vraies » sensations photographiques, il vaut mieux choisir un reflex en numérique comme en argentique.

Le Rôle central de l’objectif

objectif photoUn même objectif ne produira pas le même grossissement selon la taille physique de la surface sensible. En argentique, la norme 24×36 avait permis d’établir des habitudes grands angulaires jusqu’à 28 mm, focales « normales » entre 35 et 60 mm, téléobjectif à partir de 85 mm. En numérique, les capteurs CCD ou CMOS utilisés par les divers appareils sont de tailles très différentes. Donc sur un compact numérique un zoom 7¬21 mm par exemple ne veut rien dire de précis en soi. C’est pourquoi on indique toujours son équivalent 24×36. Ce qui permet de retomber sur une échelle de focale connue de tous et de faire des comparaisons. Ainsi, on s’aperçoit que, comme en argentique, ce sont les courtes focales qui font la différence: un « équivalent » 28¬100 mm est bien plus polyvalent qu’un « équivalent » 38-120 mm, même si ce dernier semble plus attractif pour les « profanes » et pour les services marketing…

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