Mois : janvier 2014

De la VHS au DVD : un parcours extraordinaire

BetamaxAvec la mise en marché des cassettes vidéo Betamax, Sony a aussi sorti dans les années 80 des cassettes format VHS. Ainsi, depuis la magnétoscope VHS a vu aussi le jour et a connu un essor fulgurant car les gens étaient ravi d’avoir enfin l’occasion d’enregistrer enfin ses films préférés.

Les différentes étapes gravies par le VHS

Au tout début des années 70, les japonais ont longuement travaillé sur la réalisation des cassettes vidéo home system. Pour les inventeurs de JVC, c’étaient une véritable prouesse technique car enfin il existe une nouvelle norme pour les vidéos. En parallèle avec ce projet japonais, Sony a aussi crée sa propre marque nommé Betamax. Il faut reconnaitre qu’avec ce premier type de cassettes, le problème d’audio était plus que palpable puisqu’elles fonctionnent en son mono.
Ensuite avec l’évolution des recherches et surtout le soif de savoir des japonais et américains, durant les années 70, 3 constructeurs ont vu le jour et tentent d’imposer chacun leur marque. Ainsi, Sony continue d’ajuster son Betamax , JVC ajuste son VHS et aussi Philips crée son V2000. Parmi ces 3 format, Betamax attraie plus les gens grâce à la qualité de l’image qu’il offre. Face à la notoriété de la cassette de Sony, Philips a abandonné en pleine route. De plus il a connu quelques problèmes techniques. Mais pourquoi la cassette VHS a connu un tel essor ?
Leur secret se réside dans le fait qu’elle a une durée d’enregistrement plus qu’intéressant pour les utilisateurs. Ce type de cassette était très adapté pour enregistrer les films de longue durée mais également pour copier VHS DVD afin de conserver ses souvenirs pour longtemps car il faut savoir qu’elles se détériorent petit à petit.

magnetoscope

Et puis quand la magnétoscope apparat au grand jour, la question du droit d’auteur se posait finalement et sème la discorde entre les inventeurs. Mais le problème avec l’industrie du cinéma était encore plus que rude car la bataille juridique commençait. Devant le problème, Universal et Walt Disney étaient la partie contre de Sony avec son Betamax. A la fin d’une longue bataille juridique, Sony sorta vainqueur car il est devenu permis à toutes personnes d’enregistrer une émission en 1984. De son coté, les films commencèrent à être distribuer sur les marchés et c’est cela qui a apaisé l’industrie du cinéma car les cassettes leurs font faire des bénéfices.
Ce qui est fort désolant dans l’histoire des cassettes et du magnétoscope c’est qu’elles ont connus un fin malheureux pas comme les films qui sont sur leurs bandes. Il faut reconnaitre que les VHS ont vraiment occupé une grande place dans la vie quotidienne de tout le monde jusqu’en 2000 juste avant l’apparition des DVD. Je vous le rappelle, il est très important si on veut garder ses cassettes VHS et HI8 de faire numeriser vhs ou même VHS-C !  Et la vente et l’appréciation des magnétoscopes s’est détériorée au fur et à mesure que le quotta du DVD monte pour dépasser en 2003 la ventes des magnétoscopes.

L’arrivée du Canon EOS 300D

Le Canon EOS 300D est la star du moment. L’annonce de son prix a créé un véritable « trou d’air » sur le marché, chacun cherchant à ajuster son tarif par rapport au 1 200 € de ce reflex 6 MP.

La qualité d’image est !

Canon EOS 300D Abondamment analysé, testé et re-testé dans nos deux précédents articles, l’EOS 300D s’est remarquablement bien comporté entre les mains de nos différents testeurs. Tous sont unanimes pour reconnaître qu’il ne s’agit pas d’un modèle au rabais mais bien d’un « vrai » reflex d’entrée de gamme, capable selon les besoins d’épauler un appareil pro ou d’initier un utilisateur à l’univers digital.
Le premier point fort de l’EOS 300D est son capteur CMOS 6 MP, le même que celui de son « frère ainé » l’EOS 10D. Comme par ailleurs, la même technologie du processeur Digic est implantée sur les deux boîtiers, les résultats en termes de qualité d’image sont tout à fait comparables entre ces deux modèles. Autrement dit, l’EOS 300D vous donnera des fichiers images irréprochables à 100 et 200 ISO, aptes à être agrandis jusqu’au A3. A 400 ISO, selon les sujets, le « bruit » (ce grain numérique) pourra être visible ou pas. Comme en argentique, où la granulation visible dépend de la luminosité ambiante (un même mm 800 lSO paraîtra « fin » par temps gris et « granuleux » dans un contre-jour enso-leîl1é). Quant aux sensibilités supérieures (800 et 1 600 ISO), on les réservera à des situations extrêmes ou à des recherches esthétiques « pictorialistes ». Il ne faut toutefois pas oublier que le capteur {et son processeur) ne fait pas tout. Si votre image est sous-exposée ou si vous avez mal choisi le couple vitesse-diaph, votre photo sera tout autant ratée qu’avec un appareil argentique ! Et c’est là où le Canon EOS 300D montre quelques limites. En effet, les divers choix « experts » sont cadenassés dans des programmes assistés. La mesure centrale n’existe qu’en exposition manuelle. La cadence rafale n’est accessible qu’en mode « sport ». La mémorisation de l’exposition est inactive en dehors des modes d’exposition experts (Av, Tv, P, M). Mêmes limites en AF où c’est l’appareil lui-même qui, selon le mode d’exposition choisi, (et éventuellement le sujet cadré) va donner la priorité au déclenchement ou à la mise au point. Autrement dit, sur le plan des fonctionnalités l’EOS 300D est destiné aux adeptes du pilotage automatique.

Un concept séduisant

Au niveau de la construction du boîtier et des finitions, les avis sont partagés. C’est un modèle « plastique », très amateur. Mais ceci dit les finitions sont soignées, les touches bien espacées et les différentes fonctions clairement identifiées. Seul défaut, hélas classique: le viseur.
Autre avantage, un 18-55 mm f : 3,5-5,6 a été conçu exclusivement pour lui (il est incompatible avec l’EOS 10D et tout autre EOS). Vendu seulement 130 € de plus, ce zoom permet de disposer d’un transstandard basique à bon prix. Car le problème de la conversion de focale (x1,6) reste le casse-tête n°1 pour les amateurs de grands angles. Sans être un foudre de guerre, ce 18¬55 mm « correct » représente la cerise sur le gâteau qui fait de cet EOS le meilleur rapport qualité-prix pour découvrir le numérique de qualité.

Les trackers en replication synthétique sont-ils dangereux ?

La découverte de la fraude de 2,3 milliards de dollars réalisée par Kweku Adoboli, courtier de la salle de marchés Delta One de UBS à Londres, relance une polémique sur l’utilisation des produits dérivés. Deux promoteurs réagissent à la remise en cause des ETF.

NON

orLes ETF connaissent un succès grandissant partout dans le monde. Lyxor, filiale du groupe Société Générale, a lancé son premier ETF en 2001. Les ETF de Lyxor représentent plus de 75% des volumes échangés à la Bourse de Paris.
Le succès de ces produits, auprès des institutionnels et des particuliers, est un gage de leur utilité. Leur négociation en Bourse, comme une action, et leur liquidité sont appréciées des investisseurs qui bénéficient d’une exécution quasi instantanée. Les ETF de lyxor sont des produits d’investissement sûrs et transparents, conformes à la directive OPCVM. Lyxor utilise pour tous ses ETF la méthode de réplication dite « synthétique ». Celle-ci consiste à acheter un panier de titres de même nature que celle de l’indice répliqué – par exemple d’actions pour un indice actions – puis à conclure un contrat d’échange (on parle de swap) avec une contrepartie bancaire. Cette technique garantit à l’investisseur une réplication parfaite de l’indice que la banque contrepartie swap s’engage à verser. Certains pointent du doigt cette technique, souvent par méconnaissance, et soulignent le risque de défaut de la banque contrepartie. C’est oublier que, réglementairement, la société de gestion doit veiller à ce que ce risque soit limité à 10% au maximum de la valeur de tous les actifs détenus par le fonds. Et que, en pratique, Lyxor applique des règles de gestion quotidiennes encore plus prudentes pour maintenir ce risque proche de 0%. Enfin, c’est omettre que les ETF en réplication physique prêtent souvent les titres détenus afin d’optimiser leur gestion, ce qui implique aussi risque de contrepartie.
La transparence est complète sur les ETF de Lyxor : nous publions chaque jour sur Internet la liste des titres détenus par chaque tracker, la valeur résiduelle et les contreparties du swap (Société Générale pour ce qui nous concerne). En conclusion, rappelons que les ETF sont des outils permettant un accès facile et à moindres coûts à toutes les classes d’actifs. Pour un particulier, c’est la possibilité de diversifier simplement son portefeuille. La véritable question qui se pose à l’investisseur est celle du choix du bon indice, celui qui délivrera l’exposition recherchée.

OUI

Nous ne voyons pas l’intérêt systématique de la réplication synthétique. Au contraire, dans un ETF investi en titres physiques, la simplicité domaine. Un ETF qui réplique l’Eurostoxx 50 est simplement investi dans les cinquante actions de l’indice.
C’est plus naturel et surtout cela n’introduit pas de risque de contrepartie, contrairement au swap. En termes de transparence et de visibilité, le physique est largement préférable. Autre avantage de la réplication physique, pour les fonds traditionnels comme pour les ETF, elle permet de bénéficier des revenus éventuels du prêt de titres. Chez iShares, nous réinjections dans l’ETF 60% des revenus générés, ce qui allège d’autant leurs frais de gestion et produit des écarts de performance très faibles par rapport à l’indice, au plus grand bénéfice du client.
Toutefois, il est concevable qu’un ETF fasse courir un risque de contrepartie s’il donne accès à un indice inaccessible avec des titres physiques cotés, par exemple des matières premières, ou procure un avantage fiscal. Tel est le cas des ETF d’actions internationales éligible au PEA : lorsqu’un investisseur en achète, face au risque de contrepartie, il peut bénéficier de la niche fiscale du PEA. Dès lors, chaque investisseur doit juger si la rémunération obtenue compense le risque de contrepartie de l’ETF synthétique. En revanche, je ne vois pas l’intérêt d’une réplication synthétique pour gérer des ETF obligataires, notamment ceux qui ne comportent que dix à quinze émissions et sont donc facilement gérables avec les titres physiques. Nous militons pour une meilleure transparence de la classification des ETP : indiquer s’il s’agit d’un ETF, d’un ETC ou d’un ETN. Il faudrait de plus que les promoteurs précisent le mode de gestion de leurs ETF afin que chaque investisseur puisse choisir son risque. Nous nous interrogeons aussi sur les produits à effet de levier et produits inverses car ce ne sont plus réellement des produits de placement à conserver longtemps en fond de portefeuille. Ces ETF sont des produits compliqués, au fonctionnement peu compréhensible. Un incident sur ces produits nuirait à l’image des ETF traditionnels et moins compliqués.